Monday 29 October 2012

Trauma Healing Specialist visits CEDAC´s Peer to Peer Support project in Muramvya. . Spécialiste en Guérison de Trauma visite le projet de pairs éducateurs á Muramvya


Survivors of armed violence in the communes of Bukeye and Mbuye have been benefiting from psychosocial support since August 2012. The two communes are located in the northern province of Muramvya and were highly affected by the war due to their proximity to the Kibira National Reserve which was used as a base by rebel groups.  CEDAC seeks to heal the scars in this region through its peer support work scheme, generously supported by Action On Armed Violence (AOAV) and the Center for International Stabilization and Recovery (CISR).
A 2 days-visit was held from the 02 to 4th October, 2012 with the aim of assessing the competence of peer support workers and to guide them where they find difficulties. The team was made up of Cameron Macauley CISR trauma recovery expert, the operations’ coordinator, a supervisor and the communal animator.  12 peer support workers (6 in each commune) were visited and evaluated at the survivors’ homes.
It was evident that survivors are comfortable with PSWs and have established a good relationship. From their observations, the team continues to believe that PSWs can really be the source of trauma recovery. PSW stimulate conversation in order to help survivors make informed life decisions or provide them with logistical guidance to access services. Being a PSW is a challenge because some survivors´ needs are very specific, or it is difficult to access the necessary technical assistance. PSW reported the following problematic situations; severe mental cases,  one particular health care case in which a woman´s genital parts were destroyed by a group of soldiers raping her aged  9), physical disabilities (single or double leg amputations), social cases and land related conflicts.
Given CEDAC´s resources and specific mandate of providing psychosocial support, some of these cases need to be treated by other institutions or NGOs which can provide the needed services.  With this motive, CEDAC will establish strategic partnership with other entities to ensure that the survivors¨ needs lying outside the project focus are addressed.
The survivors have also demonstrated an interest to the PSW that CEDAC establishes a project of income generating activities to form collectives and offer a more exhaustive reintegration programme. 
(C) Ruth Simpson 
CEDAC Peer support workers in the Muramvya project with Trauma Healing Specialist Cameron Macauley and Ruth Simpson from AOAV. 4/10/12
Les pairs éducateurs du projet de Muramvya avec le spécialiste en Guérison de Trauma, Cameron Macauley et Ruth Simpson de AOAV. 

Vérsion francaise

Les survivants de la violence armée dans les communes de Bukeye et Mbuye sont entrain de profiter d’un appui psychosocial depuis Aout 2012. Les deux communes sont situées  dans le nord de la province de Muramvya et ont été sérieusement touchées par la guerre  en raison de leur proximité  géographique à la Réserve Nationale de Kibira, laquelle servait de base pour les groupes armés. CEDAC cherche de guérir les cicatrices dans cette région à travers son programme de soutien de pairs aux survivants,  qui est généreusement soutenu par  Action On Armed Violence (AOAV) et le Center for International Stabilization and Recovery (CISR). La visite de deux jours, du 2au 4 octobre 2012, avait pour but d´évaluer la compétence des pairs éducateurs et les orienter là où ils trouvaient des difficultés. L´équipe était composé de  Cameron Macauley (un expert de guérison de trauma de CISR), le coordinateur d’opérations, un superviseur et un animateur communautaire. 12 pairs éducateurs (6 pour chaque commune) ont été visités et évalués aux domiciles des survivants. 
Il a été remarqué que les survivants se sentaient confortables avec les pairs éducateurs et qu’il existe de bonnes relations entre eux. En basant sur ces observations, l´équipe continue de croire que les pairs éducateurs peuvent être la source du rétablissement de trauma.  Les pairs éducateurs stimulent la conversation enfin d´aider les survivants de prendre conscience et entreprendre des décisions dans leur vie avec une bonne information ou alors ils leur apportent un savoir-faire logistique qui leur permettra d’avoir accès aux services.  Etre un pair éducateur en soi est un défi parce qu´il y a des survivants qui ont des besoins qui leur sont spéciales et se trouve dans l’incapacité d’accéder aux services  nécessaires. Les pairs éducateurs ont souligné les situations problématiques comme des problèmes de santé graves (un cas d´une femme dont les parties génitales  on été détruites il y a 9 ans quand elle a été violée par un groupe de soldats, les handicapes physiques (cas de gens dont un ou tous les jambes ont été amputé), les cas sociaux ,mentaux et les conflits fonciers.
Etant donné les recours au CEDAC, son mandat étant spécifiquement d’apporter un appui psychosocial aux victimes de la violence armée, certains de ces recours nécessitent d´être traités par autres institutions ou ONGs. Pour cette raison, CEDAC nouera des relations stratégiques avec d’ autres entités  pour s’assurer que les besoins des survivants en dehors  du projet trouvent satisfaction.
En fin, les survivants ont souhaité qu’une une assistance psychosociale soit accompagnée d’une assistance économique. De fait, CEDAC compte entreprendre un projet d’activités génératrices de revenues sous forme de SILC qui lui permettra de renforcer la cohésion sociale en vue d’une réintégration socioéconomique plus exhaustive.   

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