Survivors
of armed violence in the communes of Bukeye and Mbuye have been benefiting from
psychosocial support since August 2012. The two communes are located in the
northern province of Muramvya and were highly affected by the war due to their
proximity to the Kibira National Reserve which was used as a base by rebel
groups. CEDAC seeks to heal the scars in
this region through its peer support work scheme, generously supported by Action On Armed Violence (AOAV) and the Center
for International Stabilization and Recovery (CISR).
A 2 days-visit
was held from the 02 to 4th October, 2012 with the aim of assessing
the competence of peer support workers and to guide them where they find
difficulties. The team was made up of Cameron Macauley CISR trauma recovery
expert, the operations’ coordinator, a supervisor and the communal
animator. 12 peer support workers (6 in
each commune) were visited and evaluated at the survivors’ homes.
It was
evident that survivors are comfortable with PSWs and have established a good
relationship. From their observations, the team continues to believe that PSWs
can really be the source of trauma recovery. PSW stimulate conversation in
order to help survivors make informed life decisions or provide them with
logistical guidance to access services. Being a PSW is a challenge because some
survivors´ needs are very specific, or it is difficult to access the necessary
technical assistance. PSW reported the following problematic situations; severe
mental cases, one particular health care
case in which a woman´s genital parts were destroyed by a group of soldiers raping
her aged 9), physical disabilities (single
or double leg amputations), social cases and land related conflicts.
Given
CEDAC´s resources and specific mandate of providing psychosocial support, some
of these cases need to be treated by other institutions or NGOs which can
provide the needed services. With this
motive, CEDAC will establish strategic partnership with other entities to
ensure that the survivors¨ needs lying outside the project focus are addressed.
The survivors have also demonstrated an
interest to the PSW that CEDAC establishes a project of income generating
activities to form collectives and offer a more exhaustive reintegration
programme.
Les
survivants de la violence armée dans les communes de Bukeye et Mbuye sont entrain
de profiter d’un appui psychosocial depuis Aout 2012. Les deux communes sont
situées dans le nord de la province de
Muramvya et ont été sérieusement touchées par la guerre en raison de leur proximité géographique à la Réserve Nationale de Kibira,
laquelle servait de base pour les groupes armés. CEDAC cherche de guérir les
cicatrices dans cette région à travers son programme de soutien de pairs aux
survivants, qui est généreusement
soutenu par Action On Armed Violence
(AOAV) et le Center for International Stabilization and Recovery (CISR). La
visite de deux jours, du 2au 4 octobre 2012, avait pour but d´évaluer la
compétence des pairs éducateurs et les orienter là où ils trouvaient des
difficultés. L´équipe était composé de
Cameron Macauley (un expert de guérison de trauma de CISR), le
coordinateur d’opérations, un superviseur et un animateur communautaire. 12
pairs éducateurs (6 pour chaque commune) ont été visités et évalués aux
domiciles des survivants.
Il a été remarqué que les survivants se sentaient confortables
avec les pairs éducateurs et qu’il existe de bonnes relations entre eux. En
basant sur ces observations, l´équipe continue de croire que les pairs
éducateurs peuvent être la source du rétablissement de trauma. Les pairs éducateurs stimulent la
conversation enfin d´aider les survivants de prendre conscience et entreprendre
des décisions dans leur vie avec une bonne information ou alors ils leur
apportent un savoir-faire logistique qui leur permettra d’avoir accès aux services. Etre un pair éducateur en soi est un défi parce
qu´il y a des survivants qui ont des besoins qui leur sont spéciales et se trouve
dans l’incapacité d’accéder aux services
nécessaires. Les pairs éducateurs ont souligné les situations
problématiques comme des problèmes de santé graves (un cas d´une femme dont les
parties génitales on été détruites il y
a 9 ans quand elle a été violée par un groupe de soldats, les handicapes physiques
(cas de gens dont un ou tous les jambes ont été amputé), les cas sociaux
,mentaux et les conflits fonciers.
Etant donné les recours au CEDAC, son mandat étant
spécifiquement d’apporter un appui psychosocial aux victimes de la violence
armée, certains de ces recours nécessitent d´être traités par autres
institutions ou ONGs. Pour cette raison, CEDAC nouera des relations
stratégiques avec d’ autres entités pour
s’assurer que les besoins des survivants en dehors du projet trouvent satisfaction.
En fin, les survivants ont souhaité qu’une une assistance
psychosociale soit accompagnée d’une assistance économique. De fait, CEDAC
compte entreprendre un projet d’activités génératrices de revenues sous forme
de SILC qui lui permettra de renforcer la cohésion sociale en vue d’une
réintégration socioéconomique plus exhaustive.
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